Être juste lorsqu’il s’agit de logiciels libres
- Un logiciel libre est trop souvent assimilé à un logiciel gratuit : il ne faut pas faire l’amalgame. Dans la majeure partie des cas, le logiciel libre, pour être développé, nécessite un investissement au départ. Une fois une certaine maturité atteinte, le logiciel est souvent mis à disposition gracieusement pour les utilisateurs et continue d’évoluer avec les retours que font chacun.
- Un logiciel libre n’est pas « libre de droit ». Une licence d’utilisation (reprenant les 4 libertés pour que cela soit effectivement un logiciel libre) est attachée à ce logiciel et l’utilisateur se doit d’en respecter les termes. Par exemple, s’il décide d’améliorer un logiciel dont la licence est libre au départ, il ne peut plus décider de verrouiller le code et doit donc appliquer la liberté 3 (liberté d’améliorer le programme et d’en diffuser les améliorations de façon à ce que l’ensemble de la communauté puisse en bénéficier).
- Malgré ce que l’on vous assène à coup de vidéos culpabilisantes passées inlassablement avant chaque film dont vous avez fait l’acquisition légalement, copier, ce n’est pas voler ! En effet, pour un bien immatériel, si vous écoutez ce précepte (copier, c’est voler), vous arrivez à une aberration mathématique :
– en copiant, on obtient 1 pour la personne qui « avait » et 1 pour la personne qui a copié
– en volant, on obtient 0 pour la personne qui « avait » et 1 pour la personne qui a volé
– Si copier c’est voler, alors, selon les deux lignes précédentes on obtient 1+1=1. Il est grand temps d’alerter l’académie des sciences.
À ce sujet, n’hésitez pas à regarder la vidéo Copier n’est pas voler assemblée par Coagul et qui reprend entre autre une petite vidéo de Nina Paley (dont l’image ci-dessous est extraite).